le supositoire
Toujours plus loin, plus profond,
Je suit le mouvement,
Et m'enfonce dans ce trou noir
Ici tout le monde se ressemble...
Je m'enfonce encore plus
Ca commence à monter
L'odeur, m'envahit, me contamine, me colle, ...
Dès le matin, aspiré par ce supositoire,
Près à s'introduire dans le cul du monde
Pour se dispercer,
Et ressortir le soir liquide, mou,
Sans aucune utilité, vidé,
Empestant cette odeur,
Cette odeur de merde ...
Mais aujourd'hui j'attend.
Que les corbeaux s'avancent,
Me déchiquetent, que je puisse enfin m'envoller...